Bienvenue sur notre page Foire aux questions, conçue pour répondre aux questions les plus fréquentes. Que vous soyez un ambulancier cherchant des clarifications sur des procédures ou des patients recherchant des informations sur nos services, notre FAQ est là pour vous fournir des réponses claires et précises.

Les conditions de prise en charge
d'un transport sanitaire

Vous pouvez bénéficier d’un transport sanitaire en ambulance, Véhicule Sanitaire Léger (VSL) ou taxi conventionné pour des raisons de soins ou de diagnostic dans un établissement de santé (hôpital, centre de dialyse, centre d’appareillage, ou d’imagerie médicale, etc.), lorsque vous êtes malade, blessé(e) ou si vous êtes enceinte.

Plus précisément, vous pourrez bénéficier d’un transport sanitaire dans les cas suivants :

  • Transports liés à une hospitalisation (entrée et/ou sortie de l’hôpital), quelle que soit la durée de l’hospitalisation (complète, ou ambulatoire)
  • Transports liés aux traitements et soins en lien avec votre affection longue durée (ALD) et si vous présentez une incapacité ou déficience au déplacement définies par le Référentiel de Prescription des Transports (PDF)
  • Transports liés aux traitements ou examens en rapport avec un accident du travail ou une maladie professionnelle
  • Tout transport en ambulance, si votre état nécessite d’être allongé ou sous surveillance
  • Parcourir une longue distance (plus de 150 km aller) pour vous faire soigner (soumis à l’accord de votre caisse d’Assurance Maladie)
  • Pour vous déplacer plusieurs fois (transports en série – au moins 4 voyages de plus de 50 km aller, sur une période de deux mois, au titre d’un même traitement), soumis à l’accord de votre caisse d’Assurance Maladie
  • Cas particuliers : pour toutes autres demandes, nous vous invitons à contacter votre centre ambulancier de proximité ou l’Assurance Maladie.

Le véhicule qui vous prendra en charge sera adapté selon votre état de santé : ambulance, VSL ou taxi conventionné, prescrit par votre médecin.

Afin de pouvoir prétendre à un remboursement par votre Caisse d’Assurance Maladie, votre transport doit correspondre à l’une des situations listées précédemment, et vous devez être en possession d’une prescription médicale de transport, délivrée par votre médecin avant le transport, sauf urgence attestée par le centre 15. Sans cette dernière, le transport sanitaire sera entièrement à votre charge.

Deux modes de transport sanitaire peuvent être possibles, prescrits par un médecin selon votre état de santé :

– L’ambulance : lorsque votre état de santé vous impose d’être allongé(e) ou semi-allongé(e), surveillé(e) par un professionnel de santé, sous oxygène, de bénéficier d’une aide au brancardage ou bien transporté(e) dans des conditions d’asepsie particulières.

– Le VSL véhicule sanitaire léger : appelé transport assis professionnalisé (TAP), vous pourrez bénéficier de ce mode de transport lorsque votre état de santé nécessite une aide à la marche, un respect rigoureux des règles d’hygiène, ou si vous risquez des effets secondaires.

Le mode de transport sera inscrit sur la prescription médicale de transport réalisée par le médecin, essentielle afin que vous puissiez bénéficier du remboursement.

La Prescription Médicale de Transport est une ordonnance rédigée par un médecin. Elle permet au patient de bénéficier d’un transport sanitaire si celui-ci répond à l’une des conditions de prise en charge, dont les frais seront remboursés en partie ou totalement par la CPAM*.

Cette prescription détaille l’ensemble des éléments nécessaires à la prise en charge :
– Le mode de transport prescrit
– La date du transport, la destination ainsi que son motif (entrée, sortie, consultation, etc.)

La prescription médicale de transport est nécessaire afin de bénéficier du remboursement par l’Assurance Maladie.

La prescription médicale de transport est une ordonnance qui relève de la responsabilité d’un médecin. Cette dernière vous est prescrite si votre situation le justifie. Le mode de transport prescrit sera celui le plus adapté à votre santé (ambulance, VSL ou taxi conventionné).

La prescription médicale de transport doit être établie avant le transport, ou au plus tard le jour du transport en cas d’urgence. 

Plusieurs éléments doivent-y figurer :
– Nom/prénom de la personne qui bénéficie du transport
– La destination
– La date et le mode de transport prescrit.
– La situation médico-administrative (Affection de Longue Durée (ALD), Accident de Travail (ET), etc.)

Elle doit être signée et tamponnée par le médecin prescripteur pour être valide.

La prescription médicale de transport délivrée par un médecin est nécessaire afin de bénéficier d’un transport sanitaire. Celle-ci vous permettra de bénéficier d’un mode de transport adapté à votre état de santé ainsi que de demander le remboursement auprès de la CPAM*.

Cependant, il existe quelques exceptions :

  • En cas d’urgence médicale (appel du Centre 15), la prescription de transport sanitaire pourra être établie par un médecin de la structure de soins dans laquelle vous avez été admis(e).
  • Lors d’une convocation par le service médical de l’Assurance Maladie, par un médecin spécialiste, par la Commission Régionale d’Invalidité ou bien pour un rendez-vous chez un fournisseur agrée d’appareillage médical, la convocation vaut alors prescription médicale (se renseigner auprès de la CPAM*).

* CPAM : Caisse Primaire d’Assurance Maladie

La réservation
d'un transport sanitaire

Vous pouvez réserver votre transport sanitaire par téléphone au 03.27.28.44.44 ou sur place au siège de l’entreprise Parc d’Activités de la Vallée de l’Escaut, ZA N° 9 Est, Rue du Moulin 59264 ONNAING 

La réservation d’un transport sanitaire peut se faire à tout moment. Cependant, afin d’être certain de la disponibilité d’un équipage ambulancier et d’un véhicule sanitaire adapté à votre état de santé, il est préférable de réserver votre prise en charge dès que vous avez connaissance de la date et de l’heure de votre rendez-vous médical.

Oui, si vous connaissez vos horaires pour l’aller et pour le retour. Si ce n’est pas le cas, le service hospitalier réservera pour vous le transport retour lors de votre sortie de consultation ou d’hospitalisation.

Le transport Sanitaire

Afin de gagner du temps, nous vous invitons à préparer un certain nombre de documents avant votre transport sanitaire. Vous devrez présenter :

– La prescription médicale de transport (PMT), tamponnée et signée par le médecin prescripteur 

– Votre carte vitale et votre attestation de droits
– La carte de votre mutuelle

 

Oui, le patient peut être accompagné par un proche lors d’un transport sanitaire, sous certaines conditions : le médecin devra préciser sur la prescription médicale de transport « accomp ». A défaut selon les impératifs cela peut être refusé (obligation transport partagé).

Oui, vous pouvez être amené(e) à voyager avec plusieurs personnes, dans la limite de trois patients par véhicule et sans contre-indication émise par le médecin prescripteur. Cette initiative est obligatoire par l’Assurance Maladie car elle permet de réduire les coûts liés au transport sanitaire.

Afin de respecter les codes de déontologie, l’ambulancier ne partage pas l’identité des patients pris en charge simultanément.

Quant aux transports partagés en ambulance, ils sont strictement interdits.

Lors de votre prise de rendez-vous, la régulation vous indiquera votre heure de prise en charge, déterminée en fonction du temps de trajet pour se rendre à votre rendez-vous. Toutefois, nous vous invitons à vous préparer 30 minutes avant afin de ne pas perdre de temps sur votre prise en charge.

La facturation
d’un transport sanitaire

Le coût d’un transport sanitaire en ambulance est composé :

  • D’un forfait départemental, agglomération
  • D’une valorisation trajet court pour les transports inférieurs à 20km
  • D’un tarif kilométrique qui s’applique selon la distance parcourue

De 20h à 8h, le tarif de nuit est appliqué. Ce dernier s’applique intégralement lorsque plus de la moitié du temps du transport est effectuée entre 20h et 8h. Dans le cas contraire, le tarif de jour est appliqué. Le tarif du dimanche s’applique quant à lui à compter du samedi à 12h.

Les tarifs sont définis par zone géographique, diffèrent donc d’une région à une autre et sont fixés par arrêté ministériel.

Si vous souhaitez connaitre les tarifs d’un transport en ambulance de votre zone géographique, nous vous invitons à consulter le site de l’Assurance Maladie en cliquant ici.

 Le coût d’un transport sanitaire en véhicule sanitaire léger (VSL*) est composé :

  • D’un forfait départemental ou prise en charge selon la situation géographique du centre ambulancier qui réalise le transport
  • D’une valorisation trajet court pour les transports inférieurs à 20km
  • D’un tarif kilométrique qui s’applique selon la distance parcourue

De 20h à 8h, le tarif de nuit est appliqué. Ce dernier s’applique intégralement lorsque plus de la moitié du temps du transport est effectuée entre 20h et 8h. Dans le cas contraire, le tarif de jour est appliqué. Le tarif du dimanche s’applique quant à lui à compter du samedi à 12h.

Les tarifs sont définis par zone géographique, diffèrent donc d’une région à une autre et sont fixés par arrêté ministériel.

Si vous souhaitez connaitre les tarifs d’un transport en VSL de votre zone géographique, nous vous invitons à consulter le site de l’Assurance Maladie en cliquant ici.

Nous étions plusieurs patients dans le véhicule, allant à des destinations différentes. Le coût du trajet sera donc plus élevé ? :

Non, en cas de transports simultanés, le coût du trajet ne sera pas plus élevé.

En effet, il est possible que votre transport sanitaire soit rallongé pour prendre en charge un autre patient ou au contraire, le déposer à son lieu de rendez-vous ou domicile. Une facture sera établie pour chacun d’entre vous avec une remise de 15% si vous étiez deux patients à bord du véhicule, et de 33% si trois.

Dans tous les cas, si vous disposez d’une prescription médicale de transport, et que votre transport répond aux conditions de prise en, vous pourrez prétendre au remboursement de votre transport par la CPAM.

Le remboursement
d 'un transport sanitaire

Les frais liés à votre transport sanitaire peuvent faire l’objet d’une prise en charge et d’un remboursement par l’Assurance Maladie si votre état de santé le justifie et sous certaines conditions.

Quelle que soit la situation, pour prétendre au remboursement, vous devrez disposer d’une prescription médicale délivrée par un médecin, d’une convocation ou pour certains types de transports, l’accord préalable de l’Assurance Malade.

Les frais d’un transport sanitaire pris en charge par l’Assurance Maladie sont, en règle générale, remboursés à 55 % suivant des modalités variables et selon le mode de transport. Pour bénéficier du remboursement, vous devrez présenter à votre caisse d’Assurance Maladie :

  • La prescription médicale de transport (formulaire cerfa n°11574*04)
  • Si vous êtes concerné(e), l’accord préalable de l’Assurance Maladie (formulaire cerfa n°11575*03)
  • Le justificatif de paiement, c’est-à-dire la facture que vous a transmise l’entreprise de transport sanitaire

Vous pouvez aussi, selon votre cas, bénéficier de la dispense de frais en cas de tier payant. Votre mutuelle prendra en charge le restant à régler, à savoir 45% du montant du transport. Dans ce cas, la société de transport sanitaire sera directement payée par l’Assurance Maladie et vous n’aurez pas de démarche spécifique à effectuer.

 Afin de pouvoir bénéficier du remboursement du transport sanitaire, vous devrez présenter à votre caisse d’Assurance Maladie :

  • La prescription médicale – et éventuellement l’accord préalable de l’Assurance Maladie si vous êtes concerné(e) ;
  • Carte vitale et attestation des droits
  • Carte mutuelle
  • Le justificatif de paiement – facture

Les frais d’un transport en ambulance, VSL* ou taxi conventionné sont pris en charge par l’Assurance Maladie à hauteur de 55 %, ou selon les cas jusqu’à 100%.

En règle générale, les frais de transport sont remboursés à 55%. Le remboursement s’effectue sur présentation de la prescription médicale (et éventuellement après accord préalable de l’Assurance Maladie) et du justificatif de paiement.

Une franchise médicale est appliquée à hauteur de 2€ par transport (1 aller/retour = 2 franchises = 2€) dans la limite de 50€ par année civile.

Dans le cas où vous bénéficiez du tiers payant, votre mutuelle prend en charge le restant à régler, à savoir les 45% du reste du montant du transport.

Sous réserve de remplir les conditions habituelles de prise en charge, les frais de transport sont remboursés à 100 % par l’Assurance Maladie dans les 12 cas suivants :

  • Les transports liés aux traitements ou examens pour les patients reconnus atteints d’une affection de longue durée exonérante et présentant une ou des incapacités ou déficiences définies par le Référentiel de prescription des transports (PDF), fixé par l’arrêté du 23 décembre 2006
  • Les transports liés aux traitements ou examens en rapport avec un accident du travail ou une maladie professionnelle
  • Les transports des femmes enceintes à partir du 6e mois de grossesse et jusqu’à 12 jours après la date d’accouchement
  • Les transports liés à l’hospitalisation d’un nouveau-né de moins de 30 jours
  • Les transports d’urgence en cas d’hospitalisation au cours de laquelle est effectué un acte coûteux
  • Les transports en vue de recevoir des soins ou subir des examens, et ce quel que soit le mode de transport utilisé (ambulance, VSL, etc.), en rapport avec un acte de terrorisme
  • Les transports entre deux établissements, ou entre l’établissement et le domicile en cas d’hospitalisation à domicile, lorsqu’intervient une seconde hospitalisation consécutive et en lien direct avec une première hospitalisation au cours de laquelle a été effectué un acte coûteux
  • Les transports lorsque l’état du patient hospitalisé dans un établissement de soins nécessite son transfert vers un autre établissement en vue d’un traitement mieux adapté à son état
  • Les transports des personnes relevant du régime d’Alsace-Moselle
  • Les transports des personnes titulaires d’une pension d’invalidité, d’une pension militaire, d’une pension vieillesse substituée à une pension d’invalidité, d’une pension de veuf ou de veuve invalide, d’une rente pour un accident du travail ou une maladie professionnelle avec un taux d’incapacité supérieur à 66,66 %
  • Les transports des personnes bénéficiaires de la Complémentaire santé solidaire (ex CMU-C et ACS) ou de l’aide médicale de l’État (AME) et des soins urgents
  • Les transports liés aux soins ou traitements des enfants et adolescents dans un centre d’action médico-sociale précoce (CAMSP) et un centre médico-psycho-pédagogique (CMPP)

Pour toute question, nous vous invitons à vous rapprocher de votre caisse d’Assurance Maladie qui vous précisera vos droits selon votre situation.

*VSL : Véhicule Sanitaire Léger

Les frais de votre transport sanitaire peuvent être pris en charge à 55% (100% dans certains cas) par l’Assurance Maladie à condition de disposer d’une prescription médicale de transport, d’une convocation ou pour certains types de transports, l’accord préalable de l’Assurance Malade.

L’Assurance Maladie se divise en plusieurs régimes. Les assurés y sont affiliés selon leur situation professionnelle. 

  • Le Régime Général : ce régime s’adresse à tous les salariés du privé, mais aussi à leurs ayant-droits (conjoint ou concubin, enfant de moins de 18 ans qui n’est pas assuré à titre personnel). Il s’adresse également aux allocataires de l’AAH (Allocation aux Adultes Handicapés), aux bénéficiaires de la CMU (Couverture Maladie Universelle) et aux travailleurs non-salariés, à l’exclusion des agriculteurs, à savoir : commerçants et artisans non-salariés, professions libérales, chefs d’entreprise, certains associés de société (anciennement RSI).
  • La Mutualité Sociale Agricole (MSA) : ce régime concerne les branches santé (maladies et accidents du travail), retraite et maternité des agriculteurs.

En dehors de ces trois grands régimes, il existe des régimes spéciaux : Etudiants, Alsace Moselle, militaires, fonctionnaires, magistrats, agents de la RATP et SNCF, etc.

Dans le cas où vous bénéficiez du tiers payant, le restant à régler sera financé par votre mutuelle. En revanche, si votre mutuelle ne pratique pas le tiers payant, vous devrez avancer les frais restants, à savoir 45% du montant du transport. Pour bénéficier du remboursement de cette avance, vous devrez présenter la facture du transport à votre mutuelle.

Afin de bénéficier du remboursement, il est possible que vos documents soient centralisés chez un OCT (Organisme Concentrateur Technique). Ce dernier reçoit les feuilles de soins et les demandes de remboursement créés par des professionnels de santé afin de les transmettre aux organismes destinataires de l’Assurance Maladie. Pour ce faire, l’OCT assure des fonctions de regroupement et de distribution de ces feuilles de soins et demandes de remboursement. Cet organisme n’est donc pas votre mutuelle, mais un relai pour que vous puissiez bénéficier du remboursement de vos frais.

 L’Assurance Maladie vous remboursera 65% de vos frais de transport sanitaire (ou 100% selon votre cas. En règle générale, le complément de 35% (appelé ticket modérateur) peut être réglé directement à l’entreprise sous réserve que celle-ci soit conventionnée avec votre mutuelle complémentaire.

Dans le cas contraire, vous devrez avancer les frais et vous faire rembourser par votre mutuelle sur présentation d’une facture acquittée.

Pour plus d’information, nous vous invitons à vous renseigner auprès de votre mutuelle.

Si votre transport rentre dans les cas de remboursabilité, la société de transport sanitaire pourra vous dispenser de l’avance des frais sous réserve que celle-ci soit conventionnée avec votre mutuelle complémentaire.

En cas de dispense des frais, la société effectue alors les démarches elle-même auprès de la Sécurité Sociale afin de bénéficier du règlement. Sinon, vous devrez avancer les frais et vous faire rembourser par votre mutuelle sur présentation d’une facture acquittée.

Votre médecin a pu vous délivrer une prescription médicale, cependant il se peut que les conditions médico-administratives ne justifient pas un remboursement par l’Assurance Maladie.

Afin d’être remboursé(e), votre transport sanitaire doit correspondre à l’un des cas suivants :

  • Transport lié à une hospitalisation (entrée et/ou sortie de l’hôpital), quelle que soit la durée de l’hospitalisation (complète, ou ambulatoire)
  • Transport lié aux traitements et soins en lien avec votre affection longue durée (ALD) et si vous présentez une incapacité ou déficience au déplacement définies par le Référentiel de prescription des transports (PDF)
  • Transport lié aux traitements ou examens en rapport avec un accident du travail ou une maladie professionnelle
  • Tout transport en ambulance, si votre état nécessite d’être allongé ou sous surveillance
  • Parcourir une longue distance (plus de 150 km aller) pour vous faire soigner (soumis à l’accord de votre caisse d’Assurance Maladie)
  • Pour vous déplacer plusieurs fois (transports en série – au moins 4 voyages de plus de 50 km aller, sur une période de deux mois, au titre d’un même traitement), soumis à l’accord de votre caisse d’Assurance Maladie
  • Cas particuliers : pour toutes autres demandes, nous vous invitons à contacter le centre ambulancier de proximité ou l’Assurance Maladie

Certaines ALD ouvrent droit à la prise en charge des transports liés aux traitements et aux soins. Ils seront pris en charge par la CPAM à 100%.

Pour toute question, nous vous invitons à vous rapprocher de votre caisse d’Assurance Maladie qui vous précisera vos droits selon votre situation.

 

Votre transport en ambulance pourra être pris en charge à 100% à partir du 6ème mois de grossesse, et jusqu’à 12 jours après la date d’accouchement. 

Pour cela, votre médecin doit au préalable vous fournir une prescription médicale de transport pour vos rendez-vous de suivi.

La prise en charge de certains transports nécessite d’obtenir l’accord préalable de l’Assurance Maladie :

  • Les transports de longue distance (plus de 150 km aller)
  • Les transports en série (au moins 4 transports de plus de 50 km aller, sur une période de deux mois, au titre d’un même traitement)
  • Les transports en avion ou bateau de ligne régulière

La demande d’accord préalable est à effectuer par votre médecin demandeur et vaut prescription médicale de transport. 

Je suis Hospitalisé(e)...

Choix de l’établissement, formalités d’admission et de sortie, bulletin de situation… En cas d’hospitalisation, vous devez effectuer certaines démarches pour que l’Assurance Maladie puisse prendre en charge vos frais de santé.

En dehors d’une hospitalisation d’urgence, vous pouvez choisir l’établissement de santé qui vous prendra en charge. Votre médecin pourra vous orienter vers l’établissement ou le service hospitalier adapté à vos besoins. Il contactera lui-même l’établissement ou vous pouvez le faire vous-même.

Avant d’arriver à l’hôpital, vous devrez préparer plusieurs documents afin de procéder à votre enregistrement (en savoir plus sur la préadmission) :

  • Votre carte vitale (mise à jour) et votre attestation de droits
  • Votre carte ou attestation de complémentaire santé ou de mutuelle si vous en avez une, ou l’attestation de vos droits à la Complémentaire santé solidaire si vous en bénéficiez
  • Si votre hospitalisation est liée à un accident du travail ou à une maladie professionnelle, la « feuille d’accident du travail ou de maladie professionnelle » remise par votre employeur ou par votre caisse d’Assurance Maladie

Pensez également à préparer certains documents pouvant être utile une fois hospitalisé(e) : votre carnet de santé, votre carte de groupe sanguin et rhésus, le(s) courrier(s) de votre médecin, les résultats d’examens (analyses, radios, etc.)

Le métier
d 'Ambulancier

En tant qu’Ambulancier diplômé d’Etat, vous assurerez la prise en charge et le transport de personnes blessées et/ou malades au moyen d’une ambulance ou d’un VSL. Responsable de l’état de santé et de la sécurité du patient, votre rôle sera si besoin, de pratiquer les gestes de premiers secours, d’assurer sa prise en charge jusqu’à un établissement de santé ou son domicile.

Vous pourrez intervenir à bord d’une Ambulance de Secours et de Soins d’Urgence (ASSU) sur sollicitation du SAMU (Service d’Aide Médicale Urgente), afin d’effectuer une mission d’urgence ou bien dans le cadre de contrats de mise à disposition de moyens pour le compte de SMUR (Service Mobile d’Urgence et de Réanimation). Ces transports, dits médicalisés ou paramédicalisés sont effectués par un ambulancier diplômé d’Etat, un infirmier et/ou un médecin.

Vous pourrez également prendre en charge à bord d’un Véhicule Sanitaire Léger (VSL) des patients qui ne nécessitent ni surveillance, ni le besoin d’être allongés. Ces transports sont réalisés sur prescription médicale pour des raisons de soins, de diagnostic ou pour des trajets d’entrée ou de sortie d’hospitalisation. Votre rôle sera de prendre en charge ce patient en toute sécurité jusqu’au lieu souhaité.

Les Ambulanciers JUSSIEU secours interviennent également lors de rassemblements, concerts ou d’évènements sportifs tels que la Coupe d’Europe de football ou la Coupe du Monde féminine de football afin d’assurer la sécurité et l’évacuation des blessés.

Pour devenir Ambulancier diplômé d’État, il faut obligatoirement être titulaire du Diplôme d’֤État Ambulancier (DEA), accessible sans condition de diplôme (niveau 3ème). Afin de pouvoir accéder à la formation, des épreuves écrites doivent être réalisées (français et arithmétique), puis un oral d’admission (des dispenses peuvent exister selon la formation initiale des candidats).

Les conditions (demandées dans le dossier d’inscription) pour se présenter aux épreuves d’admission sont les suivantes :

  • Avoir le permis B non probatoire
  • Avoir une attestation de la préfecture d’aptitude à la conduite d’ambulance
  • Un certificat médical de non-contre-indications à la profession d’ambulancier délivré par un médecin agréé
  • Un certificat médical de vaccinations à jour

D’une durée de 630h (4,5 mois), la formation au Diplôme d’État Ambulancier (DEA) s’effectue au sein d’un Institut de Formation Ambulancier (IFA). A l’issue, vous obtiendrez le diplôme ainsi que l’Attestation de Formation aux Gestes et Soins d’Urgences de niveau 2 (AFGSU2).

Pour connaitre les dates de formation, nous vous invitons à vous rapprocher de l’Institut de Formation Ambulancier (IFA) le plus proche de chez vous !

Pour devenir Auxiliaire Ambulancier, il faut obligatoirement être titulaire de l’attestation d’Auxiliaire Ambulancier, accessible sans condition de diplôme (niveau 3ème).

Les conditions demandées pour s’inscrire à la formation :

  • Avoir le permis B non probatoire
  • Avoir une attestation de la préfecture d’aptitude à la conduite d’ambulance
  • Un certificat médical de non-contre-indications à la profession d’ambulancier délivré par un médecin agréé
  • Un certificat médical de vaccinations à jour.

D’une durée de 70h (14 jours), la formation d’Auxiliaire Ambulancier s’effectue au sein d’un Institut de Formation Ambulancier (IFA). A l’issue, vous obtiendrez l’attestation d’Auxiliaire Ambulancier et de Formation aux Gestes et Soins d’Urgences de niveau 2 (AFGSU2).

Pour connaitre les dates de formation, nous vous invitons à vous rapprocher de l’Institut de Formation Ambulancier (IFA) le plus proche de chez vous !

L’Ambulancier diplômé d’État et l’Auxiliaire Ambulancier forment un binôme lors des interventions en ambulance. Il n’y a pas de répartition des tâches, c’est avant tout une équipe complémentaire.

La formation est l’une des principales différences entre un Ambulancier Diplômé d’État et un Auxiliaire Ambulancier. La formation au Diplôme d’État Ambulancier (DEA) est de 630h (4 mois), tandis que la formation d’Auxiliaire Ambulancier est de 70h (2 semaines). La rémunération de l’Ambulancier diplômé d’État est également plus élevée que celle de l’Auxiliaire Ambulancier.

En bénéficiant de compétences étendues, l’Ambulancier diplômé d’État est le responsable du bon déroulement des missions, ainsi que de la prise en charge du patient et de l’animation de l’Auxiliaire ambulancier.

Après plusieurs années de pratique, l’Ambulancier diplômé d’État peut développer ses compétences en assumant davantage des responsabilités (suivi du matériel, affectation SMUR, tutorat, Responsable Opérationnel de Proximité, Responsable d’Exploitation, etc.) ou s’orienter vers le métier de Régulateur. En tant que Régulateur, il recevra les appels et les demandes de transport, sera chargé d’organiser et de distribuer les missions aux équipages ambulanciers tout en coordonnant l’ensemble des prises en charge.

L’Auxiliaire Ambulancier peut devenir Ambulancier en passant le Diplôme d’État d’Ambulancier (DEA) (en savoir plus sur la formation d’Ambulancier Diplômé d’État).

Les véhicules Sanitaires

Une ambulance est un véhicule spécialement adapté et aménagé pour prendre en charge en position allongée ou demi-assise les personnes blessées, malades, ou parturientes. Une ambulance est équipée de l’ensemble du matériel nécessaire à la surveillance et aux premiers secours des blessés.

En France, on distingue trois types d’ambulances pour le transport sanitaire terrestre

  • Type A : Ambulance pour le transport sanitaire de patients dont l’état de santé n’est pas en danger
  • Type B : Ambulance de Secours et de Soins d’Urgences (ASSU), premiers soins et surveillance des patients
  • Type C : Ambulance de soins intensifs conçue et équipée pour le transport, les soins intensifs et la surveillance des patients

En France, on distingue trois types d’ambulances pour le transport sanitaire de patients, mobilisées selon l’état de santé de ce dernier : 

  • Catégorie A :
    • Type B : Ambulance de Secours et de Soins d’Urgence (ASSU) conçue et équipée pour le transport, les premiers soins et la surveillance des patients
    • Type C : Ambulance de soins intensifs conçue et équipée pour le transport, les soins intensifs et la surveillance des patients
  • Catégorie C :
    • Type A : Ambulance conçue et équipée pour le transport sanitaire de patients dont l’état de santé ne laisse pas présager qu’ils puissent devenir des patients en détresse
    •  

Chacune de ces ambulances est équipée du matériel réglementaire, fixé par l’ARS*.

*ARS : Agence Régionale de la Santé

Les ambulances doivent être nettoyées et désinfectées à l’intérieur et à l’extérieur au moins une fois par jour, et après chaque prise en charge de patient. L’ensemble des éléments ayant été en contact avec un patient est désinfecté entre chaque patient.

Il existe trois types de désinfection :

  • Désinfection simplifiée (entre deux transports) : désinfection des éléments ayant été en contact avec le patient et l’ambulancier (brancard, poignées, barrières, parois de l’ambulance, appareil de mesure, etc.) et changement de la literie.
  • Désinfection journalière (à chaque fin de journée ou changement d’équipage) : les ambulanciers appliquent ici la même méthode que la désinfection simplifiée, avec en plus, le nettoyage des sols.
  • Désinfection complète (hebdomadaire, mensuelle) : l’ensemble du matériel de l’ambulance sera sorti (placard, tiroirs, chaise portoir, brancard, etc.) afin de laisser la cellule de l’ambulance entièrement vide. La désinfection est ensuite réalisée sur tous les éléments à l’intérieur de l’ambulance ainsi que tous ceux précédemment sortis.

Les VSL sont désinfectés à chaque fin de journée par les ambulanciers selon les protocoles d’hygiène.

  • Désinfection simplifiée : désinfection des éléments ayant été en contact avec le patient et l’ambulancier
  • Désinfection journalière : les ambulanciers appliquent ici la même méthode que la désinfection simplifiée, avec en plus, le nettoyage des sols.

Les VSL est prescrit afin d’assurer le transport depuis ou vers un centre de soins, en position assise. Il est adapté aux transports sanitaires des malades, des blessés, des personnes à mobilité réduite (hors personnes en fauteuil roulant non transférables) et des personnes âgées ne nécessitant pas d’assistance médicale permanente.

Le VSL peut prendre en charge de une à trois personnes. La prestation, en plus du transport, inclut les services d’aide à la personne, comprenant l’accompagnement du patient jusqu’au véhicule (lors du départ) et jusqu’à l’établissement de destination (à l’arrivée). Le VSL dispose à son bord des équipements de premier secours, et est soumis à des règles d’hygiène strictes.